Ils se souviennent

Ils se souviennent

La municipalité se penche sur son Histoire à travers des témoignages d’habitants de Malville qui ont accepté de livrer ce dont ils ont conservé comme souvenirs : des bons moments comme, aussi, des moments difficiles.

 

Malville et son Histoire

Dans un acte de 1287, l’évêque Durandus signale l’église de Mala Villa, placée sous l’invocation de Sainte Catherine. C’est l’écrit le plus ancien dont on dispose sur l’histoire de Malville dont le nom latin est alors Mala Villa


Mala Villa compte 700 à 800 communiants, comme il est dit à l’époque. L’église de Mala Villa (emplacement de l’église actuelle) aurait été fondée au XIIème siècle par l’ordre des Templiers, formé de chevaliers qui avaient pour mission de « garder voies et chemins contre les brigands pour le salut des pèlerins » et de fonder des églises et chapelles le long de ces voies et chemins.

Deux voies templières, reprenant d’anciennes voies romaines, traversaient Mala Villa :

  • au nord, la voie de Nantes à Redon et la Bretagne, passant par Le Temple et à Malville par les Cettes, la Croix verte, la maison Rouge, le Plessis. Cette voie traversait des terres de forêts et d’étangs peu propices à la culture, d’où le nom de Mala Villa (mauvaise terre, mauvais domaine).
  • au sud, la voie de Nantes à Saint-Nazaire passant par Saint-Etienne de Montluc, Cordemais, Malville (du Goust à la Noë), Bouée, Savenay. Sur cette voie fut édifiée l’église de Saint-Pierre du Goust (aujourd’hui détruite) et le château du Goust. Vous pouvez retrouver cette voie en suivant le sentier piétonnier GR3.

 

Les templiers avaient pour signe distinctif une croix rouge.

Un autre ordre, celui des Hospitaliers de Saint-Jean, avait pour rôle, à la même époque l’accueil et le soin des pèlerins et avait fondé un hôpital à Mala Villa. Cet ordre avait pour signe distinctif une croix blanche.

Les noms actuels de Croix blanche et Croix Rouge à Malville racontent cette histoire ancienne.


La commune de Malville, dans sa forme actuelle, a été créée en 1789. Elle comptait 980
habitants répartis en « 200 feux ». La mairie de la commune a été construite en 1856 dans un bâtiment commun avec l’école, appelé Maison d’école (bâtiment actuel de la
Mairie). Un peu plus loin fut édifié le presbytère. Entre les deux, devait être reconstruite l’église car celle fondée par les Templiers était en mauvais état.


Les paroissiens s’y opposèrent et l’église fut reconstruite sur place et achevée en 1895.
La commune de Malville a compté jusqu’à 1790 habitants en 1881. Cette commune, à vocation exclusivement agricole, a vu sa population constamment baisser du fait de l’exode rural jusqu’en 1968 où elle atteignait 842 habitants.


Depuis, la volonté des élus fut de redynamiser la commune par le développement de lotissements, de zones industrielles et artisanales (zone de la Croix Blanche créée en 1981, zone de la Croix Rouge créée en 1985), d’équipements (complexe sportif), de nouvelles écoles (école maternelle en 1990, école élémentaire en 2010).

En 2022, la population est de 3 586 habitants.

Malville fait partie de la Communauté de Communes d’Estuaire et Sillon.

 

 

 

 

Ce travail de mémoire, mené par le Conseil des Sages, est important dans la mesure où il permet d’imaginer la physionomie de Malville il y a quelques années ainsi que la façon dont on y vivait. A une époque où tout va tellement trop vite, où il apparaît difficile de faire un arrêt sur image, il est nécessaire de conserver la mémoire de nos aînés. C’est donc en toute simplicité que les Sages vont à la rencontre de Malvillois pour recueillir leurs souvenirs - qu’ils soient remerciés pour leur aimable participation.

Chaque témoignage a fait l’objet d’une publication spéciale - intitulée «  Ils se souviennent » - distribuée dans chaque foyer malvillois à l’intérieur de certains Info +.

Il s’agit là d’une partie de la recherche entreprise puisque l’objectif final est de publier un ouvrage sur l’histoire de Malville couvrant une période allant de 1850 aux environs de 1950.

De précieux témoins

Retrouvez ci-dessous l’ensemble des témoignages recueillis  (en cliquant sur la photo) :

  Albert Labarre / juin 2012

 

  Marcelle Lescot / novembre 2012

 

Annie et Joseph LOQUET / mars 2013